chronique d’un ennui ordinaire

March 4th, 2009

oui alors déjà comme vous pouvez le constater, j’ai modifié les liens à droite. vous voyez à la fac je m’emmerde et j’ai pas mal le temps de lire des blogs, sites et autres merveilles qu’internet, depuis sa corne d’abondance binaire, fournit en nombre et souvent en qualité. et comme Monique du tea*m*buildi*ng nous l’a dit lors de son retour grandiose autant que par nous attendu, “la gession de l’information, c’est le partage”.

U-III, elle est revenue, entourée de son halo de plouquitude, nous montrer le chemin du bonheur dans l’entreprise.

“par ezemple, l’apprenti maçon il va voir son chef maçon il lui dit U-III chef si je faisais un mur tout en plâtre, le chef maçon il dit attends je vais te montrer comment faut faire plutôt”.

dans l’imaginaire de Monique, les usines sont pleines d’ouvrièr/e-s chantant et dansant qui travaillent pour ainsi dire par plaisir et prennent leur bus à 3heures du matin en sifflotant la chanson des nains. sur les chantiers, tout le monde est heureux et a des papiers. pour Monique, l’entreprise et le travail c’est vraiment l’épanouissement personnel, encore mieux que les Bisounours sous Prozac qui auraient lu tout Marcel Rufo, bonheur cheap et abrutissement facile.

parce que oui Monique est revenue en force et en foulard joli nous faire de nouveaux jeux encore plus tordus pour qu’on se rende compte que si par hasard on venait à savoir quelque chose, sur un malentendu, des fois qu’une info échappe aux hauts gradé/e-s devant nous, eh ben il fallait en faire bénéficier nos petit/e-s collègues plutôt que de garder ça pour nous en espérant briller lors d’une quelconque réunion.

il devient triste ce blog, j’espère que vous ne vous ennuyez pas trop… je blogue une fois pour dire pourquoi et comment je m’emmerde à la fac et une fois pour dire pourquoi et comment je m’emmerde au boulot. bon. sachez tout de même que durant le joli mois de mai, comme je sens qu’on fera toujours pas la révolution cette année vu que déjà pour les 40 ans de mai 68 on n’a pas fait grand chose, je crois pas que l’on fête l’anniversaire de mai 69 avec le faste qu’il mérite, j’irai traîner mon pouvoir d’achat dans les Balkans. au moins vous aurez des photos. c’est ça aussi qu’on nous apprend à la fac dans mon beau master, qu’il faut mettre des images pour illustrer. comme ça en plus ça fait joli et on gagne des pages, ça fait plus sérieux un gros document qu’un petit.

sur ce, ma journée étant finie, je vais retrouver la pluie parisienne. partiel demain, partiel de rédaction pour le web, phrases courtes et pas de mots rares. pendant tout le cours la prof nous a montré un contre-exemple grandiose, le site du minist$ère de lac*ulture et de la… comm*unication, catastrophe rédactionnelle s’il en est. après si on aime bien cette activité on a de superbes opportunités de vie pour l’avenir, comme écrire sur le site internet de To*tal qui esplique l’environnement aux enfants (je ne ferai pas de lien, cherchez par vous-mêmes, c’est effrayant). mon amour des mots rares et des phrases longues-mais-c’est-quoi-le-sujet-déjà? m’étant précieux, j’ai peur.

5 commentaires to “chronique d’un ennui ordinaire”

  1. denis Says:

    Oui moi aussi j’ai peur après avoir vu le site de t*otal.

  2. Moukmouk Says:

    Merci pour ce billet que j’adore et que j,envoie tout de suite à un “chef des ressources humaines” qui croit lui aussi que ses employés viennent au boulot parce qu’on l’aime et qu’en conséquence il n’ont pas besoin d’être payé aussi cher.

  3. Moukmouk Says:

    Pour changer un peu, que dirais-tu de billet avec envolées lyrico-sexuelles? me semble que ça fait longtemps… tu ne pratiques plus ce genre d’activités?

  4. Moukmouk Says:

    Parce que si tu t’emmerdes en baisant aussi, le problème n’est pas seulement autour de toi.

  5. Poutine Girl Says:

    alors déjà mes envolées lyrico sexuelles n’ont jamais concerné ma propre vie horizontale. leur disparition n’a donc aucune corrélation avec ma “vie intime”.
    bon. il faut bien reconnaitre que niveau gender/queer/trans/autres studies, c’est plus vraiment la fête du cerveau et du slip, j’en parle donc moins.
    enfin, j’allais pondre un billet à envolées lyrico-sexuelles parce que j’ai eu l’occasion d’avoir une longue conversation hier. et je crois que le billet te plaira.
    non mais oh.

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