le poste du mois d’octob’
Tuesday, October 26th, 2010mes douces, mes doux,
mes belles, les autres,
lectorat adoré mon amour,
le mois d’octob’ file et se meurt. ayé il fait froid, je spamme en couverture à bras, je ne quitte plus mes chaussettes que pour dormir. octob’ se transforme en novemb’, les feuilles tombent, les cafards dépriment, les gants sont ressortis, suivis par les gants à cornes et les chapkas (dans le Marais). novemb’ arrive, bientôt décemb’ sera là et je n’ai rien blogué depuis fort longtemps. à la veille de la manifestation de demain comme a dit la grosse gi*ordanno sur inter, alors que la révolution c(l)apote, je vous écris.
je vous écris et pourtant je ne sais pas bien ce que je peux vous raconter. je ne pense pas que le colloque les*biennes e*n mou*vements, mouv*ements de le*sbiennes vous intéresserait. déjà que bon moi je me suis un peu fait chier…
heureusement, aujourd’hui, il s’est passé quelque chose. je me suis fait une frayeur en constatant qu’il y a pile un an aujourd’hui, je revenai de Montréal. j’ai eu des sueurs froides en croyant découvrir que je n’avais pas quitté le territoire national en un an. effrayée, effarée, angoissée, j’ai envoyé un message à une de mes cousines suisses - car même si j’ai toujours assimilé mon autre pays d’origine à un bout d’Allemagne francophone (et catholique en plus, les con/ne-s), officiellement, c’est quand même l’étranger - pour aller la voir et sauver l’honneur. c’est que j’ai peur de m’encournoniser. sachez-le, on peut s’encournoniser n’importe où, et s’encroûter à la capitale n’est guère plus glorieux que de s’enterrer dans la sinistre ville où j’ai passé les 18 premières années de ma vie. on se trouve plus smart, on s’enferme au théâtre, on s’ensevelit dans les bars, on se sclérose l’imaginaire, bientôt on ne voit pas plus loin que le périph.
bon en fait, si, j’ai été en Irlande.