Archive for April, 2010

de choses et d’autres

Saturday, April 24th, 2010

ami/e-s, potes, égaré/e-s de tout poil,

j’essaye de vous donner des nouvelles avec une relative régularité.raté.

que voulez-vous, il est bien loin le doux temps des nuits de glande à Montréal, douces nuits de plus de 12 heures passées à regarder tomber la neige en écoutant toutes sortes d’artistes propices au vice qui part en fumée. il est loin et je pensais le faire revivre cette année en reprenant mes études inutiles. j’écrirai un jour l’histoire de mes échecs.

je ne glande pas mais j’apprends des tas de trucs. ça compense. car il n’est dans mon éthique personnelle qu’une activité qui vaille l’oisiveté, c’est l’apprentissage (et je veux pas parler de BEP ferronnerie d’art). j’ai une éthique personnelle très particulière, mélange de cynisme et de décroissance disons, que j’expliquais encore récemment aux parents d’un ami en leur apprenant à acquérir une tasse chez Starb*ucks. passons. en ce moment, j’aide un chercheur australien qui va écrire un livre sur les écoles primaires sous l’occupation. je n’aurais jamais de mon plein grès été lire tous ces articles hautement instructifs. sans mon boulot des bibliothèques, je n’aurais jamais développé cette nouvelle passion pour le style si typique des rapports policiers. il ne faudra pas que ça dure trop longtemps parce que je travaille beaucoup trop (travaille-t-on autrement que trop ?) et qu’il faudrait pas que je prenne l’habitude de m’acheter des dents ou des nouvelles docs comme ça sur un coup de tête.

enfin j’ai bon espoir de ne plus jamais travailler grâce à ma dernière invention. je n’en doute pas une seconde, elle sera rapidement synonyme de grosses entrées d’argent qui me permettront de m’affranchir des mornes obligations qui me permettent de me payer une dent ou des lentilles (je ne développerai pas ici le sujet de ma myopie).

avec Aline, coincées à Dublin où nous testions des jeux, nous avions inventé :

les chaussettes en  gore-tex. si vous n’avez jamais vécu à Dublin ou dans une ville similairement détrempée, vous ne comprendrez pas à quel point c’est indispensable et à quel point on paierait des sommes incroyables pour avoir les pieds au sec. quelques mois plus tard, Aline m’envoyait la photo des-dites chaussettes, commercialisées par d’autres.

la boîte à alibi pour personne qui trompe son officiel/le. nous avions développé tout un système très complexe et organisé (vous ai-je parlé de l’origine allemande d’Aline ?) qui allait de la fausse plaquette de séminaire au service téléphonique avec standardistes à accent. quelques semaines plus tard, j’ai lu un article dans Libé qui décrivait cette entreprise merveilleusement utile.

ensuite, il y a eu :

le téléphone pour cadre qui a plusieurs téléphones, téléphone où l’on pourrait mettre plusieurs cartes sim qu’on ne serait pas forcé/e d’activer en même temps. je crois que ça poserait problème aux cadres qui auraient peur que leur entourage se rende compte de la ruse. le/a cadre n’aimerait pas que ses collègues sachent qu’iel désactive son téléphone pro et laisse tourner son téléphone privée. ça la fout mal.

cette fois-ci, avec l’amoureuse on tient le truc du siècle : le papier toilette bleu blanc rouge. là c’est sur, on va faire un carton.