Mémoires d’une jeune fille dérangée

aujourd’hui, dans la rubrique j’ai testé pour vous, le travail.

rappelons-le : cette année, je fais un master 2 en alternance, ça veut dire que je passe 2 semaines à la fac à me moquer de Mon*ique même quand elle est plus là et de Ste*ve toujours trop présent, assise au fond à côté de la fenêtre et 2 semaines en entreprise à me faire passer pour une adulte.

et là c’était ma première semaine à l’entreprise. l’entreprise, c’est un monde hostile à 22 minutes à pieds de chez moi, avec des tickets resto et un salaire mais passons.

vu que bon elle est déjà 22h25 et qu’en bonne adulte je suis crevée, je vais la faire courte :

le travail ne rend pas libre, contrairement à ce qu’affirme Sa*rko*zy et le portail d’Auschwitz. non. en fait, passer 8 heures 30 par jour devant un ordinateur à essayer de comprendre des trucs compliqués, ça rendrait plutôt con selon ma courte expérience. parce que le soir quand je rentre du boulot, je suis moyennement chaude pour finir mon Ainsi parlait Zarathoustra voyez. je pense même que si j’avais la télé, on s’affalerait devant avec l’amoureuse, ça serait pas beau à voir. heureusement, en bonnes intellectuelles de base, on n’a pas de téléviseur. du coup on regarde Arte sur l’ordi. c’est tout de même autrement plus classe que de se taper la starac.

après 5 jours intenses, je peux vous dire que c’est confirmé : l’entreprise, c’est pas pour moi. passer 10 minutes le matin à tester la fonction phatique du langage en serrant des mains en disant “bonjourçava” sans jamais écouter la réponse, eh ben ça m’ennuie. déjà.

en somme, je crois que je préfèrais la vie passive à la vie active, avec des ouikendes de plein de jours, parce que là 2 jours pour se remettre de toute une semaine de travail, c’est pas du tout assez.