au pays d’arnie
July 16th, 2008je vous ecris vite vite parce que je file au jaccuzi apres.
rassurez-vous au passage, ce n’est pas parce que je mene une vie grand luxe que j’oublie d’ou je viens.
j’ai eu un moment de flottement en entendant Hand in my pocket d’Alanis Morissette, l’ex hippy bisexuelle devenue manman rangee ciel que c’est dommage, dans un magasin. la derniere fois que ca m’etait arrive, c’etait chez Mo*no*p’ a Paris, j’etais occupee a voler quelque chose et donc autrement plus raccord avec les paroles qu’en ce moment. je ne pensais pas que l’embourgeoisement allait me tomber dessus aussi rapidement. je me console en me disant que cette abondance nest prevue que sur du court terme. voyez-vous pour moi le luxe a une date de peremption, je suis une precaire de la richesse, une bourgeoise en CDD.
rassurez-vous donc, je ne vais pas exiger le voussoiement car comme dit grand corps malade, etre underground c’est dans la tete.
voila pour la reference culturelle du poste, poursuivons.
je crois que je ne vais pas tomber amoureuse de la Californie parce que c’est trop facile de ne pas reflechir ici. moi j’aime bien me prendre la tete sur tout et n’importe quoi. au passage je regrette encore d’avoir loupe une des rares californiennes qui aurait pu m’interesser lors de son passage dans ma fac a Paris, Judith Butler (je ne peux toujours pas faire de lien alors cherchez sur wiki svp), maitresse de la masturbation cerebrale s’il en est.
voila pour la reference intello du poste, poursuivons.
plusieurs d’entre vous croyaient que j’etais deprimee a cause de mon dernier poste. que nenni ! d’autant que je decouvre ces jours qu’il va probablement y avoir de l’action avant la fin du sejour.
je vous explique, je suis sure que les ragots concernant des couillons que vous ne verrez jamais vous fascinent aussi. moi je regarde des emissions a la tévé sur les grandeurs et decadences des stars US dont on n’a jamais entendu parler en France (ou du moins dont je n’ai jamais entendu parler). ca fluidie mon slang.
bref, les ragots : entre l’autrichien et l’espagnol c’est un peu tendu…
l’autrichien appelle l’autre El Nino a cause de son cote pueril et de limpetuosite (ca fait du bien de voir que mon gout des mots a la con ne m’a pas quittee a cause de ce boulot decerebrant) de son caractere.
l’espagnol de son cote dit que l’autre fait des heures sup’ pour bien se faire voir et tente d’organiser une viree a Hollywood sans germain.
s’ils en viennent aux poings, sachez que je mise sur le blond, il est plus grand et bois au moins 8 cannettes de coca et 3 grandes tasses de cafe par jour. pis il ne mange que de la viande. forcement ca rend nerveux.
July 16th, 2008 at 1:22 pm
Héhé, finalement tu la vis aux States la “semaine de la lose internationale” sale gosse !!! Tu aurais tout de même pu en garder un peu pour les autres (joking) !! Et le troisième larron masculin de votre merveilleuse petite équipe, quel rôle joue-t-il ? Je parie que les deux autres “ennemis jurés” finiront par se liguer contre lui et lui faire bouffer sa guitare en plastique, crois-en ma science des relations humaines et mon infaillible flair ! Allez, courage !
July 16th, 2008 at 11:05 pm
je crois reconnaître l’identité secrète de watching america à son “sale gosse”… (ma*r*ie*, personne reconnaît) ;-))
moi, je dis l’espagnol va finir k o ( parole de grande voyante) ! tiens, c’est vrai que tu parles presque jamais du troisième
July 18th, 2008 at 2:52 pm
Je te remercie d’égayer mon après-midi de glande puissance 10 en cette belle institution culturelle que je fréquente en ce moment dans le but peu louable d’étoffer plus ou moins artificiellement mon putain de CV. Saches que te voila vengée : moi aussi j’ai rigolé comme un baleine à bosse à la lecture de ta prose (”ca fluidifie mon slang”, je te rassure, tu n’as rien perdu non plus de ton talent consommé pour les jeu de mots bilingue!)…et j’ai eu du mal à expliquer la raison de soudain rire quasi irrépressible…
Autre chose, cette nouvelle mue de la chaussette est des plus esthétique, on voit bien que toi tu apprends des choses en cours…ou par toi même d’ailleurs, en bonne autodidacte qui se respecte! Sur ce, à la prochaine, pour un autodafé de guitare en plastique!
July 19th, 2008 at 5:24 am
La bourgeoisie aussi c’est dans la tête. (sauf que ça prend du fric pour vraiment le vivre)…
Par contre je connais bien Édith Butler… qui ne se prend pas vraiment la tête, mais préfère les filles aux garçons. Acadienne et californienne ça rime, mais c’est tout.
July 19th, 2008 at 6:40 am
Watching America & S > je ferai bientot un billet sur la troisieme guerre mondiale, en detaillant la position italienne.
Sysy> mais que de flatteries, jen rosis
Moukmouk> tant qu’elle prefere les filles…
July 19th, 2008 at 9:12 pm
Je pose 20 dollars sur le blond.
Qu’est-ce qu’on s’enrichit le neurone ici tout en chopant du fou rire…
Une femme du grand monde cette Bulter. Ses bouquins, c’est compréhensible ou faut relire quatre fois le même paragraphe pour capter du sens?
Oublie pas de mettre 20 dollars sur le blond.
July 19th, 2008 at 10:29 pm
Butler c’est un peu chaud quand meme… dabord il faut avoir lu quelques autres trucs en queer studies. menfin lors dun prochain passage a lyon, je peux vulgariser autour dun narguile.
pis 20$, ca fait plus grand chose…
July 19th, 2008 at 10:54 pm
justement un blond les vaut largement …
Pour le narguilé, j’en ai un bancal venu tout droit du Liban ramené par une certaine Taupine routarde… mais ça se fume, c’est l’essentiel.
Alors quand t’auras fini de fréquenter les rupins, t’es la bienvenue à la guill’, faut bien les combler ces 100m²…
ps: Butler, elle fait pas des séances de rattrappage pour les nulles?