How I almost died

March 24th, 2008

ce ouikende, parce que mes cousins suisses venaient passer pâques à la maison, je suis descendue en Auvergne.

(oui, j’ai une famille internationale, des cousins partout et peu de sang français. ben n’empêche, mon père il est raciste)

fatiguée de voir les parisiens dans le métro, je descendais dans l’idée de me faire offrir un vélo pour me mouvoir d’un bout à l’autre de la ville sans passer par la case pipi sous terre.

après un ouikende à entendre l’inénarrable récit des exploits footballistiques de mon frère. et ceux de mon cousin. de mon petit cousin. et ceux de mon autre petit cousin. et même ceux de ma petite cousine pour tout vous dire parce qu’elle aussi fait du foot. et aussi les histoires de supportrices ferventes de ma cousine. et celle de ma mère. et la fois où elle a eu tellement froid aux fesses. j’ai rapidement compris que mes petites victoires personnelles seraient pour le moins dépareillées. d’abord parce que je ne me vante jamais devant ma famille de vo*ler mes courses chez At*ac avec un brio qui n’a d’égale que les économies ainsi réalisées. pourtant c’est très rigolo. je vous assure. tenez, j’ai même fini par sympathiser avec les vigiles à force de les voir; si on n’atteint pas les sommets de l’ironie écoutez… sauf que ça et avoir casé transhumance dans mon partiel de méthodologie de la traduction, c’est moins vendeur que la fois où frangin a été sélectionné pour faire partie de l’équipe d’au*vergne et qu’il a choisi de ne pas aller plus loin. après un ouikende d’extase pure donc, le vélo acheté, je remontai à Paris, lisant mon 4ème livre en trois jours.

arrivée là, Sterenn a pris mon gros sac pour le ramener à l’appartement via le bus que je devais suivre en vélo. sauf que le bazar avait déraillée… j’ai mis un moment à la remettre en place à cause du machin qui protège mes pantalons (noirs) de la graisse et rend donc l’accès à la chaîne fort complexe. finalement j’ai réussi à partir.

là mes amis, le bonheur. malgré la pluie puis la petite grèle qui tombaient. je sentais les muscles mou de mes molles jambes se mobiliser pour me faire avancer et me promettais de ne désormais me déplacer qu’en vélo pour ne plus subir les airs de demain c’est la fin du monde et j’ai rien à me mettre des autochtones. les rues étaient tranquilles, Paris m’appartenait. je souriais tout en faisant bien attention à indiquer ma direction aux carrefours. je me rangeais quand une voiture me doublait et respirait à pleins poumons le bon air vivifiant des pots d’échappement. tout allait bien.

jusqu’au moment où un homme d’âge mûr garé sur le côté a ouvert sa portière sans faire les contrôles nécessaires. quand il était trop tard pour moi pour freiner ou l’éviter bien entendu. ma main droite est venue percuter la fenêtre, mon épaule s’est bien broyée sur l’angle qui a pris soin de laisser une belle griffure. mes fesses ont amorti la chute mais j’ai tout de même eu bien mal.

mon presque assassin est sorti précipitamment de son engin de mort pour prendre des nouvelles.

de sa portière.

3 commentaires to “How I almost died”

  1. Moukmouk Says:

    Oui se prendre des portières est un sport assez courant dans nos villes. C’est pourquoi je suis pour qu’on crève les pneu de toutes les autos privées.

  2. Laurine Says:

    Ca, c’est du sport. Va pas y laisser un omoplate non plus.
    Très très bien ton blog, j’ai décidé de plaquer skyblog…

  3. admin Says:

    oui!!!
    je rêve de Paris sans voiture …

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