Mémoires d’une jeune fille dérangée

Gogolez donc Shadocks Impôts, ça fait toujours rire

Ma propre missive :

Madame, Monsieur,

OBJET : Contestation du rejet de la réclamation du 01/10/20

Par la présente, j’entends contester la décision d’Isa*belle Ro*uss*et, Contrô*leuse P*rinci*pale des i*mpô*ts. En effet, dans son courrier du 01/10/2008, cette dernière m’annonce que j’aurais dû contester la décision du (RETROUVER LA DATE) m’enjoignant de payer la taxe d’habitation de 2006 avant le 31 décembre 2007.Lors de multiples conversations téléphoniques avec de forts aimables agents des impôts dont je n’ai pas notés les noms lors d’une crise de naïveté confondante, l’on m’a plusieurs fois affirmé qu’il me suffisait d’envoyer la déclaration d’impôts de mon père -à laquelle j’étais alors rattachée- pour prouver que, étant alors étudiante boursière, une taxe d’habitation de 457€ était impayable. D’autant que mon loyer était de 370€ à l’époque mais passons sur ces menus détails. Pleine de confiance en l’administration fiscale, j’ai envoyé le document le plus rapidement possible pour recevoir, quelques jours plus tard, le courrier de Madame R.

Là où le bât blesse, Monsi*eur le jug*e, c’est que je n’ai reçu qu’un courrier me demandant cette taxe d’habitation et c’était au mois de juillet de cette année (Annexe ?). J’avais pourtant fait suivre mon courrier en quittant Lyon pour Montréal où j’ai passé un an dans la plus totale ignorance de ce qui se tramait. Comptant parmi les 8 A*g*ić néEs en France depuis 1945, e que retrouver l’adresse de mes parents n’était pas une tâche insurmontable pour une administration aussi puissante et compétente que celle des Impôts. Partant de là, vous reconnaîtrez probablement qu’il m’était difficile de contester ladite décision en décembre 2007, ce que j’aurais pourtant fait avec plaisir et courtoisie.
2007: je vis à Montréal, je suis toujours étudiante boursière

Juillet 2008: Je reçois le premier courrier des impôts (Annexe ?)

Septembre 2008: J’envoie la déclaration d’impôts 2005 de mon père

Octobre 2008: L’on m’annonce que j’aurais dû contester une décision dont je n’avais pas pris connaissance en décembre 2007 et j’en suis fort marrie.

 Vous souhaitant bonne réception de ma missive ainsi que des annexes, je reste à votre entière disposition pour encore plus de détails.

Gros bizoux,

On m’a dit que je courais au devant d’une grande catastrophe fiscale. j’ai donc modifié ma lettre. voici:

Madame, Monsieur,

OBJET : Contestation du rejet de la réclamation du 01/10/20

Par la présente, j’entends contester la décision d’Isa*belle Ro*uss*et, Contrô*leuse P*rinci*pale des i*mpô*ts. En effet, dans son courrier du 01/10/2008, cette dernière m’annonce que j’aurais dû contester la décision du (RETROUVER LA DATE) m’enjoignant de payer la taxe d’habitation de 2006 avant le 31 décembre 2007.Lors de multiples conversations téléphoniques avec 3 différentes agentes des impôts dont je n’ai pas notés les noms lors d’une crise de naïveté confondante, l’on m’a plusieurs fois affirmé qu’il me suffisait d’envoyer la déclaration d’impôts de mon père -à laquelle j’étais alors rattachée- pour prouver que, étant alors étudiante boursière, une taxe d’habitation de 457€ était impayable. D’autant que mon loyer était de 370€ à l’époque mais passons sur ces menus détails. Pleine de confiance, j’ai envoyé le document le plus rapidement possible pour recevoir, quelques jours plus tard, le courrier de Madame R.

Là où le bât blesse, Monsi*eur le jug*e, c’est que je n’ai reçu qu’un courrier me demandant cette taxe d’habitation et c’était au mois de juillet de cette année (Annexe ?). J’avais pourtant fait suivre mon courrier en quittant Lyon pour Montréal où j’ai passé un an avant de revenir en France en mai 2007. Comptant parmi les 8 A*g*ić néEs en France depuis 1945, retrouver l’adresse de mes parents n’était pas une tâche insurmontable pour l’administration des impôts et je ne puis m’empêcher de m’étonner de n’avoir reçu de lettre que lorsqu’il était déjà trop tard.

Récapitulons donc, dans l’ordre chronologique:
2007: je vis à Montréal, je suis toujours étudiante boursière

Juillet 2008: Je reçois le premier courrier des impôts (Annexe ?)

Septembre 2008: J’envoie la déclaration d’impôts 2005 de mon père

Octobre 2008: L’on m’annonce que j’aurais dû contester une décision dont je n’avais pas pris connaissance en décembre 2007 et j’en suis fort marrie.

Partant de là, vous reconnaîtrez probablement qu’il m’était difficile de contester ladite décision en décembre 2007, ce que j’aurais pourtant fait avec plaisir et courtoisie.

 Vous souhaitant bonne réception de ma missive ainsi que des annexes, je reste à votre entière disposition pour encore plus de détails.

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