If you’re going to San Francisco
Saturday, August 2nd, 2008Grande premiere les amiEs : je blogue depuis l’avion.
Finalement j’ai craque, jai decide daller passer le ouikende a San Francisco. Financierement c’est completement con, je sais.
Sauf que je rappelle qu’il y a un gros tremblement de terre qui risque de detruire a tout moment une grande partie de la cote ouest des Etats-Unis, et bon plus tard je pourrai dire que jai vu San Francisco AVANT le big one.
hm.
Je voulais vous mettre une chanson et je me suis fait une reflexion fort interessante et je vous en fais part parce que vous etes avides de mes pensees plus ou moins profondes et delirantes et surtout parce que vous n’avez rien de mieux a faire que de lire les billets decousus d’une chaussette egaree : la chanson If you’re going to San Francisco, au niveau du rythme, ca marche aussi avec Clerm*ont-Ferr*and (sisi, allez-y, essayez). Du coup ca fonctionne en theorie avec toutes les chansons sur la belle ville gay. Alors pourquoi personne n’a jamais rien ecrit sur cette experience unique du voyage chez le pneu ? Je l’entends d’ici pourtant… If you’re going to Cl*er-mont-Ferr*and, do not forget to put tires in your hair. Qu’on me l’explique.
Et donc ce soir vers environ 17heures jai reserve un vol et un hotel (une connerie vous dis-je. Quand jaurai pas assez de sous pour la Bosnie je vais men vouloir).
18h21 : j’arrive chez moi.
18h45 : le taxi m’attendait.
Laissez-moi vous dire que j’ai pris le strict minimum et j’ai pu, dans le taxi, dresser la liste de tout ce que j’avais oublie.
Et la, a 21h31, je vous ecris de l’avion.
Arrivee a l’aeroport avec beaucoup d’avance, quelque peu echaudee par ma triste experience a Edimbourg, jai tout bien fait comme il fallait. Quand le monsieur de l’endroit ou on quitte les chaussures, le manteau etc. a passe ma carte d’embarquement dans la machine, ca a sonne et clignote. Il a hurle “WE HAVE A FEMALE %$#*&”
j’ai eu un peu peur alors je lui ai demande si j’avais fait quelque chose de mal. Je me suis dit quand meme les nouvelles vont vite de nos jours, ils savent deja que mon pere est bosniaque, ce qui fait de moitie une demie-musulmane (don’t panick). Un argumentaire en beton sur les raisons profondes qui me poussaient a aller passer 48heures a Frisco s’est rapidement construit, tout seul. Que voulez-vous, a force de vo*ler ses cou*rses on a l’imagination qui palpite. Il m’a repondu que j’avais ete tiree au sort par Ame*rican Ai*rlines.
Moi aussi j’ai cru que j’avais gagne une tombola et jetais drolement etonnee, pas franchement chanceuse en temps normal, sauf la fois ou ma poisse et celle de sysy se sont annulees et qu’on nous a mis au 3eme rang pour le concert de Lisa Gerrard vu quil ny avait pas assez de monde devant au milieu des riches alors qu’on avait juste paye pour etre au fond du fond… bref donc je me disais tiens j’ai gagne un truc. Ben croyez-moi, quand le gros lot est arrivee pour me fouiller, j’etais sensisblement moins rejouie.