Archive for July, 2008

Hollywood, Beverly Hills, Mulholland drive

Sunday, July 13th, 2008

vous l’aurez devine -ou je vous l’ai dit parce que je suis pas fichue de tenir ma langue quand ca me concerne directement-, je suis en Californie.

c’est ma boite de jeux videos qui a des sous a n’en plus pouvoir qui a decide de m’envoyer ici quelques temps.

et comme ils ont plein de sous, ils ont loue un appartement dans un espece de complexe machin, avec 3 piscines, 4 jaccuzi, papier toilette a volonte,  cours de tennis, salle de gym. 50$ dargent de poche par jour en plus de notre salaire normal.

bon deja ca me contrarie un peu ce luxe parce que jaurais tres bien pu vivre dans un hotel sensiblement moins marque exterieure de richesse. quitte a accepter une grosse prime pour le deplacement si vraiment ils tenaient a claquer de l’argent.

le probleme, c’est qu’ils m’ont envoyee ici avec1 italien, 1 autrichien et 1 espagnol.

l’italien est sympa mais maintient que la litterature americaine est une branche de la litterature anglaise et qu’un pays nexiste pas sil partage sa langue avec un autre.

l’autrichien deteste les allemands et regrette le bon vieux temps de l’empire austro hongrois.

l’espagnol… ben pour tout vous dire son reve a lui cest d’aller se bourrer la gueule a Las Vegas. il a le permis et la voiture a son nom.  moi je me sens plutot d’aller visiter le musee d’art moderne de San Francisco. partant de la, la communication nest pas aisee. en prime, il finit toutes ses phrases par “man” et ajoute des fucking a toutes les sauces. avec l’accent irlandais le fucking (fouquin’) sinon cest pas rigolo vous voyez… 

et donc je me retrouve dans cet espece de luxe totalement decadent, a longtemps de san francisco parce que vous voyez les transports en communs ici c’est neant, avec pour seule activite le centre commercial. heureusement il y a une librairie. malheureusement ma boite ne rembourse pas les livres dans les frais de voyage. coincee donc a Woodland Hills avec 3 couillons qui vont a la plage a 13h alors quil fait 45 degres, sans parasol, et pour qui je suis le summum de la non-funitude parce que je ne me mets pas minable tous les soirs avec de la mauvaise biere.

dammit.